Tissu épithelial

Un épithélium est un tissu constitué de cellules cohésives. Il sont de :

• revêtement. Il borde et protége les surfaces de l'organisme (peau, tube digestif ou respiratoire, les canaux excrétoires) .
• glande. Il compose les unités fonctionnelles des glandes sécrétoires.

Les épithéliums servent principalement :

• Sécrétion (glande), absorption (intestin) et excrétion (rein).
• Échanges gazeux (les alvéoles des Poumons).
• Protection (peau), et au maintien de l'intégrité du corps (peau).
• Glissement entre les surfaces (mésothélium),
• Transport de matériel vers l'extérieur (par les cils : respiration, absorption, reproduction).

Les éptihéliums sont caractérisés par être :

• non vascularisé. Il est nourri par diffusion à travers la MEC.
• la cohésion du tissu est assurée par des molécules d'adhésion.
• la polarité cellulaire avec deux cotés une au contact du milieu externe et l'autre avec le milieu interne.
• l'expression de filaments intermédiaires de cytokératine. (20 aine de protéines marquage de kératine permet de mettre en évidence le tissu épithéliale).

La cohésion du tissu

Les molécules d'adhérence assurent l'union des cellules ([[jonction cellulaire|jonction cellulaire]]). Elles sont classées en deux grandes catégories en fonction de leur dépendance au calcium :

• Les molécules calcium dépendantes incluant les cadhérines, les sélectines et les intégrines.
• Les molécules calcium indépendantes incluant les immunoglobulines.

Cadhérines

Formation de dimères de cadhérine.

Interaction homophilique (interaction avec la même protéine en face) avec les dimères de la membrane cellulaire opposée.

Établissement des liaisons entre le cytosquelette interne de la cellule, microfilaments d'actine et l'extérieur d'une autre cellule en présence de calcium.

LE CALCIUM PERMET DE REDIRE LES CADHERINE POUR FAVORISER LA JONCTION.

Selectine

Elles se lient aux hydrates de carbone.

3 classes de sélectines :

• P présentes dans les plaquettes et les cellules endothéliales activées bordant les vaisseaux sanguins
• E dans les cellules endothéliales activées.
• L dans les leucocytes.

Elles participent au mouvement des leucocytes du sang vers les tissus par extravasation pour rejoindre les sites d'inflammation.

Les Immunoglobulines CAM

Les immunoglobulines sont des glycoprotéines.

Interactions homophiles et hétérophiles avec les protéoglycanes & les intégrines.

ICAM & VCAM jouent un rôle important dans les interaction entre lymphocytes T et dans la liaison des leucocytes aux cellules endothéliales des vaisseaux.

Intégrines

Liées à la fois au cytosquelette et à la MEC

Relation avec la MEC importante pour la migration des cellules dans l'embryogenèse.

Interaction avec les protéines de la MEC sur leurs domaines RGD.

Interaction reversée par les désintégrines qui possèdent un domaine RGD entrant en compétition avec les protéines de la MEC.

Participent aussi aux interactions cellule à cellule (IgCAM).

Régulent une cascade intracellulaire en réponse à des modification extracellulaire.

Les jonctions intercellulaires

Les jonctions serrées ou Zonula occludens

Les jonctions serrées forment un anneau ceinturant le pourtour de la cellule et permettant l'occlusion complète de l'espace intracellulaire qui assure l'étanchéité. Pour passer la barrière, les molécules doivent passer par les cellules.

Les membranes plasmiques des cellules adjacentes s'accolent pour assurer l'étanchéité de l'espace intercellulaire apical.

Fonctions :

• Assure la polarité cellulaire en séparant le domaine apical du domaine basolatéral et en empêchant la libre diffusion des lipides et des protéines entre eux (barrière de diffusion physique).

La régulation se fait par les hormones & les cytokines.

JAM occludine claudine

La polarité cellulaire

Trois types de morphologies : Polarité morphologique, moléculaire et fonctionnelle

Polarité morphologique

Les cils (MOBILE)

Les cils sont des structures mobiles présentent au niveau de l'appareil respiratoire et le tractus génital féminin. En combinaison avec des cellules à mucus qui permettent de piéger les microbes et de remonter le tout jusqu'à la bouche.

Ils bougent car ils sont constitués d'un axonème, 9 doublets de microtubules entourant un doublet central, relié à sa base au corpuscule basal constitué de 9 triplets de MT.

Le mouvement est provoqué par le déplacement longitudinal des doublets les uns par rapport aux autres grâce à la dynéine, moteur moléculaire se déplaçant sur les MT.

Diamètre de 20-25 µm

Les microvillosités

Se trouvent dans tous les tubes / organes qui a besoins d'une aug de la surface d'échange. Ils ne sont pas mobiles car ne possède pas de MT mais le cytosquelette d'actine. Les microvillosités ont la mêmes tailles (comme une brosse) !

Les stéréocils

= longues microvillosités observables au M.O. Ce ne sont pas des cils mais cela y ressemble.

Polarité moléculaire et fonctionnelle

(écoute transporteur glucose

Vert = transporteur actif couplé au sodium

Niveau basale = transporteur porteuse

Épithélium de revêtement

Ils revêtent l'extérieur du corps et les cavités de l'organisme en jouant des rôles de protection, d'échange. Ils servent à contenir des liquides ou à séparer des milieux différents.

Différents types :

• Épithélium revêt des cavités prolongeant l'extérieur, voies aérienne, tube digestif, voies urinaires et génitales.
• Endothélium revêt les cavités closes cardiaques et vasculaires.
• Mésothélium revêt les cavité cœlomiques pleurale, péritonéale et péricardique.
• Épiderme recouvre le corps, couche superficielle de la peau, repose sur le derme et l'hypoderme.

Les épithéliums sont classés selon trois critères visibles au niveau cellulaire :

• La forme
• Le nombre de couches
• État de différenciation

Les épithélium simples (=une seule couche de cellules)

• Épithélium simple pavimenteux. Borde les surfaces impliquées dans les transports passifs de gaz (poumons) et de fluides (capillaires sanguins et lymphatiques, péritoine (ou mésentère), péricarde plèvre). Sa minceur reflète sa fonction principale d'échange rapide de substance entre le sang et le tissu.
• Épithélium simple cubique Borde les petits canaux et tubules à fonction excrétoire ou d'absorption comme les canaux collecteurs du rein, des glandes salivaires, du pancréas.
• Épithélium simple cylindrique. Borde les surface ayant un rôle d'absorption comme l'intestin grêle ou les muqueuses sécrétoires comme dans l'estomac.
• Épithélium cylindrique pseudostratifié cilié Presque exclusivement au niveau des voies aériennes supérieures de l'appareil respiratoire. Appelé épithélium respiratoire.
• Épithélium pavimenteux stratifié Fonction principale de protection -- résiste bien à l'abrasion. Peau, cavité buccale, pharynx, œsophage, canal anal, col utérin, vagin.

Épiderme

De l'extérieur vers l'intérieur, on distingue la couche :

• Cornées. Couche de cellules mortes, sans noyau, remplies de kératine.
• Granuleuse.
• Épineuse. Son nom est dû à l'aspect bcp de desmosomes. Lorsqu'on déshydrate, la cellule se rétracte mais reste accroché
• Basale. cellules souches en train de se diviser. On y trouve également les mélanocytes.

Épithélium Cubique stratifié 2 à 3 couches de cellules cubiques ou cylindriques Revêt les grands canaux excréteurs des glandes exocrines Plus résistant qu'un épithélium simple car plus de volume (ECOUTE) Épithélium de type transitionnel Épithélium particulier, spécialisé, des voies urinaires S'adapte à de fortes distensions et résiste à la toxicité de l'urine.

Caractéristiques intermédiaires entre l'épithélium stratifié cubique et pavimenteux.

Au repos (rétracté) constitué de 4 à 5 couches de cellules, cubiques à la base, polygonale dans les couches intermédiaires et volumineuses arrondies à la surface.

Quand la vessie est distendue les cellules intermédiaires et de surface sont aplaties.

Les cellules non épithéliales au sein des épithéliums

• Les mélanocytes dans la couche basale de l'épiderme produisent et secrètent la mélanine qui protège les kératinocytes des UV. Approvisionne plus de 30 kératinocytes voisins en mélanine par endocytose.
• Les cellules de Langerhans dans toutes les couches de l'épiderme
• Cellule du système immunitaire Capture et présente des antigènes aux lymphocytes T
• Les cellules de Merckel dans la couche basale de l'épiderme des paumes des mains et des pieds Fonction neurosécrétrice et récepteur sensoriel Responsable de la sensibilité importante au niveau des extrémités.

Les épithéliums glandulaires

Glande amphicrine mixte endocrine et exocrine.

Selon la morphologie du canal excréteur et de la portion sécrétrice des glandes :

• Simple Acineuse Composée
• Simple
• Acineuse
• Composée

GLANDE SIMPLE : Une seule portion sécrétrice, glande tubuleuse (tube) simple, glande tubuleuse simple contournée et la glande tubuleuse ramifié au niveau de la partie sécrétrice uniquement (ex : estomac).

Glande acineuse (forme de boule) simple, alvéolaire ou Glande acineuse simple ramifiés (= Plusieurs acini sécrétoires vident leur contenu dans un canal excréteur unique foré de l'épithélium stratifié entourer de poil.

Glande acineuse composée = Nombreux acini se collectent dans un mini-canal. Ces canaux se drainent dans un système de canaux excréteurs

Glandes tubulo-acineuse composé (cas de la glande salivaire sous maxillaire)

La glande tubulo = sécrète le mucus alors que glande acineuse = sécrète protéine.

Les glandes sont en général des organes composés de plusieurs lobes délimités par des lobules.

On trouve les acini qui sécrète dans le tubule intercalaire qui lui-même va se jeter dans le canal strié qui va se jeter dans le canal intra-lobulaire. Ces canaux sortent du lobule et on trouve des canal intra-lobulaire se jette dans un canal lobaire (plusieurs couche de cellule). Tout ça parce que c'est proportionnel au volume à déplacer et donc la paroi va être forte donc on doit aug le volume du tube pour dim pression.

Type et mode de sécrétion exocrine.

Glandes séreuses : sécrétion riche en protéines, stockées dans des granules de zymogène : organisation ultra structurale cellulaire particulière. EX : glande parotides l'amylase salivaire : pancréas.

Les glandes muqueuses : sécrétion du mucus, riche en glucides, glycoprotéines et eau détectables par la coloration PAS. EX : glandes...

La sécrétion

La libération peut se faire par :

• Détérioration de la cellule
• Exocytose

Les glandes endocrines libèrent des hormones dans le sang de deux types :

• Hydrosolubles ce sont des peptides, polypeptides ou protéines. Elles ne peuvent pas traverser la membrane cellulaire d'elles-mêmes, elles ont besoin de récepteurs membranaires qui déclenchent une transduction.
• Liposolubles : ce sont de stéroïdes (= provient du cholestérol). Elles peuvent traverser la membrane cellule R d'elles-mêmes, et elles sont la plupart du temps reconnues par des récepteurs nucléaires.

Trabéculaire cellule entourée de capillaire sanguin (exemple : hypophyse, l'adénohypophyse, surrénales, foie).

Glandes dépourvues de canaux dont les produits sont libérés directement dans le sang.

Organisée en massifs ou cordons de cellules sécrétrices entourés par un réseau de petits vaisseaux sanguins.

Glande endocrine vésiculaire : la thyroïde.

Emmagasine l'hormone produite dans une cavité sphérique entourée de cellules sécrétrices appelée vésicule. La sécrétion de l'hormone suppose sa réabsorption à partir de la lumière vers l'espace interstitiel puis sa diffusion dans les capillaires.

Glande endocrine insulaire : Îlot de Langerhans dans une

Physiologie de la sécrétion

Étapes de la sécrétion de protéines par les glandes séreuses.

1. Captation et transport d'AA de la MEC.
2. Synthèse protéique au niveau du REG
3. Transport des protéines vers l'app de Golgi et modification post traductionnelles, glycolisation.
4. Formation des vacuoles de sécrétions par bourgeonnement du trans-golgi.
5. Migration et stockage ou libération / exocytose des grains de zymogène de façon constitutive ou régulée par un stimulus.

Zymogène enzyme non fonctionnel dont l'action sera

Particularités des cellules sécrétrices de stéroïdes.

(gluco et minéralocorticoïdes-stéroïdes sexuels).

Abondance de REL (flèche).

Mitochondries (m) contenant les enzymes de synthèse des hormones.

Vacuoles lipidiques (L) réserves des ester de cholestérol.

Pas d'organite de stockage et de phénomènes morphologiques observables.

Régulation de la synthèse et excrétion.

• Nerveuse par des synapses neuro-glandulaires
• Hormonale
• Musculaire -- par les cellules myoépithéliales bordant les acini (ex : sécrétion de lait par la glande mammaire).